Orthodoxie en Abitibi

Évangile de Jean : Le Temple du Corps

Étude XXXV : Évangile de Jean : Le Temple du Corps

- P. Georges Leroy -

Cliquer ci-dessous, pour vous retrouver aux points correspondants du texte :

Jésus chasse les Marchands du Temple
Les Noms divins : une synthèse

Quels sont les objectifs que nous nous proposons d'atteindre ?

Lorsque nous avons étudié le long texte de la « Torah théologique » en cinq « livres » (Jn. 13 ; 1 – 17 ; 26), nous avons précédé cette étude par le commentaire de sa péricope parallèle, qui est l'« Entretien avec Nicodème » - un texte qui est de bien moindre étendue. De la même façon, nous venons d'étudier la « Torah pratique », en cinq « livres » – c'est-à-dire le Récit de la Passion. Nécessairement, nous allons trouver la péricope parallèle juste avant le récit de l'« Entretien avec Nicodème »; il s'agit donc du récit qui montre Jésus chassant les marchands du Temple (Jn. 2 ; 13 – 25). Nous appellerons ce texte « le Temple du Corps » car, dans cet épisode, Jésus « parle du Sanctuaire de son Corps ». Ici aussi, il s'agit d'un texte de faible étendue, par rapport au parallèle auquel il se rapporte ; nous en étudierons à la fois la structure et le sens. – Dans le Récit de la Passion, et plus particulièrement lors de l'arrestation du Christ au Jardin de Gethsémani, nous avons constaté la présence du Nom divin. Comme il s'agit de la dernière occurrence du Nom divin dans le récit évangélique, nous ferons une synthèse de l'ensemble de ces Noms, tout au long de l'Évangile de Jean.


Jésus chasse les Marchands du Temple.

Voici le texte :


2 13 La Pâque des Juifs était proche et Jésus monta à Jérusalem.
14 Il trouva dans le Temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de colombes et les changeurs assis.
15 Se faisant un fouet de cordes, Il les chassa tous du Temple, et les brebis et les bœufs; Il répandit la monnaie des changeurs et renversa leurs tables,
16 et aux vendeurs de colombes Il dit : « Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce ».

17 Ses disciples se rappelèrent qu'il est écrit : « Le zèle pour ta maison me dévorera ».

18 Alors les Juifs prirent la parole et Lui dirent : « Quel signe nous montres-Tu pour agir ainsi ? »
19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire et en trois jours je le relèverai ».
20 Les Juifs lui dirent alors : « II a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèveras ? »
21 Mais Lui parlait du sanctuaire de son corps.

22 Aussi, quand Il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'Il avait dit cela, et ils crurent à l'Écriture et à la parole qu'Il avait dite.

23 Comme Il était à Jérusalem durant la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son Nom, à la vue des signes qu'Il faisait.
24 Mais Jésus, Lui, ne se fiait pas à eux, parce qu'Il les connaissait tous
25 et qu'Il n'avait pas besoin d'un témoignage sur l'homme ; car Lui-même connaissait ce qu'il y avait dans l'homme.

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Le récit commence par le verset qui situe l’épisode dans le temps : « La Pâque des Juifs était proche »
– et se termine par ce verset hautement significatif : Le Christ « connaissait ce qu’il y avait dans l’homme ».

Notons le fait que six fêtes juives sont mentionnées dans l’Évangile de Jean :

- trois « Pâque » 2 ; 13, 6 ; 4, 11 ; 55 – 56.
- une fête anonyme, sans doute la Pentecôte : 5 ; 1.
- la Fête des Tentes : 7 ; 2.
- la Fête de la Dédicace : 10 ; 22.
Ce nombre six est celui de l’imperfection : la Pâque juive n’est pas encore la Pâque véritable, qui est celle du Christ.


Première partie (2; 13-16) :

2 13 La Pâque des Juifs était proche et Jésus monta à Jérusalem.
14 Il trouva dans le Temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de colombes et les changeurs assis.
15 Se faisant un fouet de cordes, Il les chassa tous du Temple, et les brebis et les bœufs; Il répandit la monnaie des changeurs et renversa leurs tables,
16 et aux vendeurs de colombes Il dit : « Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce ».

La dernière ligne de la prophétie de Zacharie est celle-ci :

Il n’y aura plus de marchands dans le Temple du Seigneur Sabaoth, ce jour-là.
Za. 14 ; 21.

Dans le texte de la Septante, le titre « Sabaoth » est traduit par pantokrator.
Curieusement, le texte de la Septante dit : « il n’y aura plus de Cananéen chananaios dans le Temple ».

En ce jour, Jésus réalise la prophétie de Zacharie.

parallèle à : Dernière partie (2; 23-25) :

2 23 Comme Il était à Jérusalem durant la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son Nom, à la vue des signes qu'Il faisait.
24 Mais Jésus, Lui, ne se fiait pas à eux, parce qu'Il les connaissait tous
25 et qu'Il n'avait pas besoin d'un témoignage sur l'homme ; car Lui-même connaissait ce qu'il y avait dans l'homme.

Dans les deux parties figure l’allusion à la fête de Pâques.

Si les hommes croient en le Nom du Christ, à la vue des signes qu’il opérait,
le Christ Lui-même ne croit pas en eux, car Il connaît ce que vaut l’être humain.

Le Christ n’a pas besoin du témoignage d’un homme, car le témoignage du Père Lui suffit : « pour Moi témoigne aussi le Père qui M’a envoyé » (Jn. 8 : 18).


Deuxième partie (2; 17) :

2 17 Ses disciples se rappelèrent qu'il est écrit : « Le zèle pour ta maison me dévorera ».

« Le zèle de ta maison me dévore » est une citation du psaume 68, v. 10.
Dans le même psaume, nous trouvons le verset :

« pour nourriture ils m’ont donné du fiel, dans ma soif ils m’abreuvaient de vinaigre » (v. 22).


parallèle à : Avant-dernière partie (2; 22) :

22 Aussi, quand Il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'Il avait dit cela, et ils crurent à l'Écriture et à la parole qu'Il avait dite.

La mémoire des disciples :

Dans les deux parties, se retrouve textuellement la même expression : « ses disciples se rappelèrent ».

Les disciples croient en l’Écriture et à la Parole.
En se remémorant, les disciples croient. C’est ce que fait l’Église aujourd’hui : en célébrant la mémoire des Mystères accomplis par le Christ, elle nourrit la Foi de ceux qui font partie de ce Corps spirituel.


Partie centrale (2 ; 18 – 21) :

2 18 Alors les Juifs prirent la parole et Lui dirent : « Quel signe nous montres-Tu pour agir ainsi ? »
19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire et en trois jours je le relèverai ».
20 Les Juifs lui dirent alors : « II a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèveras ? »
21 Mais Lui parlait du sanctuaire de son corps.

Les Juifs demandent un signe. Cela nous rappelle ce que nous rapporte l’Évangéliste Matthieu :

Quelques-uns des scribes et des Pharisiens dirent (à Jésus) : Maître, nous désirons que tu nous fasses voir un signe. Il leur répondit : génération perverse et adultère ! elle réclame un signe, et de signe, il ne lui sera donné que celui du prophète Jonas. De même en effet que Jonas fut dans le ventre du monstre marin durant trois jours et trois nuits, de même le Fils de l’Homme sera dans le sein de la terre durant trois jours et trois nuits.
Mt. 12 ; 38 – 40.

Jésus donne le signe de sa mort et de sa Résurrection - du Temple de son Corps, détruit et relevé en trois jours :

Détruisez ce Sanctuaire et en trois jours Je le relèverai
Il parlait du Temple de son Corps.

Le parallélisme entre le Récit de la Passion et l’épisode de Jésus chassant les marchands du Temple est transparent :

Le Temple du Corps du Christ fut « détruit » par la mort, et relevé en la Résurrection.

Dans l'Évangile de Matthieu (Mt. 27 ; 3-9) - et uniquement dans celui-ci - nous lisons le récit du repentir de Judas. Celui-ci jeta les pièces d'argent dans le Temple, et alla se pendre, tandis que les grands-prêtres récupéraient cette somme pour acheter un champ destiné à la sépulture des étrangers.
Cette scène est absente de l'Évangile de Jean.
Mais elle est cependant présente sous forme d'allusion, dans le parallélisme existant entre le Récit johannique de la Passion et ce texte où nous voyons Jésus chasser les marchands du Temple.
Car les grands-prêtres, en ramassant sur le sol les pièces d'argent pour le prix desquelles Jésus avait été vendu et trahi, ce clergé se comportait authentiquement en marchands du Temple...

Le Christ « connaît ce qu’il y a dans l’homme », ayant vécu la trahison, la brutalité et la cruauté de la créature humaine.

Le Christ opère le Salut en assumant notre Nature humaine, la revêtant d’immortalité, et l’élevant à la droite du Père :

La Nature mortelle que je portais en moi
Source de Vie, Tu l’as revêtue d’immortalité ;
avec la grâce de ne point connaître la corruption,
Sauveur, Tu l’as ressuscitée avec Toi
et Tu l’as menée vers le Père
pour jouir enfin de la paix.

9ème Ode du Canon de Matines, T. 4 Mercredi de la Mi-Pentecôte.


Les Noms divins : une synthèse.

Dans le Récit de la Passion, le Nom divin est affirmé à deux reprises par Jésus, au moment même où Il est arrêté, au Jardin de Gethsémani.
Jean est le seul à préciser ce fait ; il rédigea son texte de sorte que l'énoncé « JE SUIS » y apparaisse trois fois (Jn. 18 ; 2-10).

Lors du premier énoncé du Nom, la puissance de celui-ci est telle qu'elle produit une « onde de choc » qui fait reculer et trébucher la milice (Jn. 18 ; 6).

À partir du « pôle central » de l'Évangile de Jean, et tout au long des péricopes subséquentes, notre quête a été ponctuée par la rencontre des pierres précieuses que sont les Noms divins. Ils nous sont servi de guides, de pierre en pierre, aux multiples couleurs. Le tragique épisode de l'arrestation du Christ tarit le filon de ces richesses. Désormais, nous ne trouverons plus de Révélation de Nom divin, dans la suite du récit.

Il est donc temps de récapituler les Noms divins que nous avons découverts jusqu’à présent :

Dans l’épisode de Jésus marchant sur la Mer de Galilée, il dit :
- « JE SUIS, ne craignez pas » 6 ; 20.

Lors du discours dans la synagogue de Capharnaüm, le Christ dit :
- « JE SUIS le Pain de Vie » 6 ; 35 et 6 ; 48.

Dans le Discours au Temple, le Christ dit :
- « JE SUIS la Lumière du monde » 8 ; 12.
- « JE SUIS Celui qui témoigne de Moi-même » 8 ; 18.
- « JE SUIS d’En-Haut » 8 ; 23.
- « si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés » 8 ; 24.
- « quand vous aurez élevé le Fils de l’Homme, vous saurez que JE SUIS » 8 ; 28.
- « Avant qu’Abraham fut, JE SUIS » 8 ; 58.

Lors de la guérison de l’aveugle-né, le Christ dit :
- « JE SUIS la Lumière du monde » 9 ; 5.

Dans la parabole du bon Pasteur, le Christ dit :
- « JE SUIS la Porte » 10 ; 7 et 9.
- « JE SUIS le bon Pasteur » 10 ; 11 et 14.

Lors de la fête de la Dédicace, le Christ dit :
- « Moi et le Père, nous sommes UN » 10 ; 30.
- « le Père est en Moi et Moi en le Père » 10 ; 38.

Lors de la Résurrection de Lazare, le Christ dit à Marie :
- « JE SUIS la Résurrection et la Vie » 11 ; 25.

Dans le récit de la Samaritaine, parallèle à celui de la Résurrection de Lazare, le Christ dit :
- « JE SUIS, Moi qui te parle » 4 ; 26.

Lors de l’Entrée de Jésus à Jérusalem, la voix du Père retentit :
- « Je L’ai glorifié, et je Le glorifierai à nouveau » 12 ; 28.

Lors du lavement des pieds, le Christ dit à ses disciples :
- « Je vous le dis, avant que cela n’arrive, afin que vous croyez quand cela arrivera, que JE SUIS » 13 ; 19.

Dans le discours d’adieu, le Christ dit à ses disciples :
- « Je reviendrai vous prendre avec Moi, afin que là où JE SUIS, vous aussi, vous soyez » 14 ; 3.
- « JE SUIS la Voie, la Vérité et la Vie » 14 ; 6.

Dans la parabole de la Vigne, le Christ dit :
- « JE SUIS la Vigne véritable et mon Père est le vigneron » 15 ; 1 et 5 (« - et vous êtes les sarments »).

Dans le Jardin des Oliviers, le Christ dit à trois reprises :
« JE SUIS » 18 ; 5, 6 et 8.

Tout ceci fait apparaître les nombres trois, sept et douze :

les relations du Christ avec le Père sont définies par trois fois :
« Moi et le Père, nous sommes UN » 10 ; 30.
« le Père est en Moi et Moi en le Père » 10 ; 38.
« Je L’ai glorifié, et je Le glorifierai à nouveau » 12 ; 28.

Le Christ se définit Lui-même à sept reprises :
1) « JE SUIS le Pain de Vie » 6 ; 35 et 6 ; 48.
2) « JE SUIS la Lumière du monde » 8 ; 12 et 9 ; 5.
3) « JE SUIS la Porte » 10 ; 7 et 9.
4) « JE SUIS le bon Pasteur » 10 ; 11 et 14.
5) « JE SUIS la Résurrection et la Vie » 11 ; 25.
6) « JE SUIS la Voie, la Vérité et la Vie » 14 ; 6.
7) « JE SUIS la Vigne véritable » 15 ; 1.

Enfin, Le Christ s’attribue le Nom divin, sans qualificatif, à douze reprises :
1) « JE SUIS, ne craignez pas » 6 ; 20.
2) « JE SUIS Celui qui témoigne de Moi-même » 8 ; 18.
3) « JE SUIS d’En-Haut » 8 ; 23.
4) « si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés » 8 ; 24.
5) « quand vous aurez élevé le Fils de l’Homme, vous saurez que JE SUIS » 8 ; 28.
6) « Avant qu’Abraham fut, JE SUIS » 8 ; 58.
7) « JE SUIS, Moi qui te parle » 4 ; 26.
8) « Je vous le dis, avant que cela n’arrive, afin que vous croyez quand cela arrivera, que JE SUIS » 13 ; 19.
9) « Je reviendrai vous prendre avec Moi, afin que là où JE SUIS, vous aussi, vous soyez » 14 ; 3.
10) « JE SUIS » 18 ; 5.
11) « JE SUIS » 18 ; 6.
12) « JE SUIS » 18 ; 8.

L'objectif tracé initialement a-t-il été atteint ? ?


Dans cette péricope que nous avons appelée « le Temple du Corps », nous nous sommes aperçus que ce texte relativement court est de haute et grande signification. Ce texte réalise la dernière phrase de la prophétie de Zacharie, cette prophétie qui contient tant de prédictions de la Passion du Christ. Ce texte cite également le psaume 68, où nous trouvons le verset : « le zèle de ta maison me dévore », et où nous lisons également la prophétie du fiel et du vinaigre, un peu plus loin dans le texte psalmique. Bien sûr, la partie centrale de ce texte nous donne la parole de Jésus qui prédit la destruction du Sanctuaire et son relèvement trois jours – car il s'agit en réalité du Corps du Christ, qui va subir la mort physique, et réapparaître authentiquement vivant, en la Résurrection. Il nous a paru nécessaire de faire la synthèse de tout ce que nous avons appris, en ce qui concerne les Noms divins. Nous savons maintenant que les Noms divins ne sont pas disposés par hasard : la définition que le Christ Lui-même se donne, ainsi que les Noms divins en tant que tels, sont respectivement donnés à 7 et à 12 reprises. Le nombre 3 apparaît, en ce qui concerne les relations du Christ avec le Père. Tout ceci nous montre une fois de plus à quel point le texte de l'Évangile de Jean est une élaboration réfléchie et méditée, où aucun élément n'est disposé arbitrairement.
Cette Étude nous permet de compléter la cellule en bas à gauche - au niveau 10, dans notre tableau récapitulatif :

La structure de l'Évangile de Jean
- 1 -
Le Prologue : Chapitre 1, versets 1 à 18.
(Péricope 1) Étude 23
- 2 -
Le pôle central de l’Évangile de Jean :
La traversée de la mer :
chapitre 6, versets 16 à 21.
JE SUIS. Ne craignez pas.
(Péricope 12) Étude 24
- 3 -
Et sur l’autre versant :
le Parallèle qui est la Péricope
de la multiplication des pains :
chapitre 6, versets 1 à 15.
(Péricope 11) Étude 25
- 3 -
Sur un versant de l’Évangile, nous avons la
Révélation du Nom divin :
JE SUIS le Pain de Vie :
chapitre 6, versets 22 à 51.
(Péricope 13) Étude 25
- 4 -
Sur l’autre versant, nous avons le récit
de la guérison du paralytique de Béthesda,
chapitre 5 ; versets 1 à 18 (« ne pèche plus »).

Le récit lui-même est suivi d’un
premier texte doctrinal
précisant les relations entre le Père et le Fils :
chapitre 5, versets 19 à 30,

et d’un deuxième texte doctrinal
qui nous parle du
témoignage en faveur du Fils :
celui des « œuvres »,
témoignage qui est plus grand que
celui de Jean-Baptiste :
chapitre 5, versets 31 à 47.
(Péricope 10) Étude 26
- 4 -
Sur un versant de l’Évangile, nous avons la
Révélation du Nom divin :
JE SUIS la Lumière du monde
du chapitre 7 ; 1 au chapitre 8 verset 59.
Jésus à la Fête des Tabernacles :
Discours sur l'Eau vive.

Inclusion de la « Femme adultère »
Chapitre 8, versets 1 à 11.
(Péricope 14) Étude 26
- 5 -
Sur l’autre versant, nous avons le récit
de la guérison du fils du fonctionnaire royal,
chapitre 4 ; versets 46 à 54.
Il s'agit du reflet inversé du récit
de la guérison de l'aveugle-né.
(Péricope 9) Étude 27
- 5 -
Sur un versant de l'Évangile (9; 1 - 10; 21),
nous avons la Révélation des Noms divins :
JE SUIS la Porte / le bon Berger.
Guérison de l'aveugle-né :
chapitre 9, 1 - 38. Le récit lui-même est suivi
d'un TEXTE DOCTRINAL où se trouve l'intitulé
des Noms divins : chapitre 9 ; 39 à 10 ; 21.
Ce texte montre l'exclusivité de la Voie
présentée par le Christ.
(Péricope 15) Étude 27
- 6 -
Sur l’autre versant, nous avons
l'accueil des Samaritains.
(Péricope 8) Étude 28
- 6 -
Sur un versant de l'Évangile (10; 22 - 39),
nous avons le Discours de la Dédicace :
Révélation de la consubstantialité
Père / Fils :
Moi et mon Père,
nous sommes UN
.
Divorce entre le peuple d'Israël
et le Messie.
(Péricope 16) Étude 28
- 7 -
Sur l’autre versant, nous avons le récit
de la rencontre avec la Samaritaine.
(4; 4 - 38)
(Péricope 7) Étude 29
- 7 -
Sur un versant de l'Évangile (10; 40, 12; 11),
nous avons l'Onction à Béthanie : 12; 1-8
Judas proteste.
Prophétie involontaire de Caïphe.
Inclusion de la Résurrection de Lazare
11; 1 - 44
JE SUIS la Résurrection et la Vie..
La nouvelle Annonciation ;
Confession de Foi de Marthe.
(Péricope 17) Étude 29
- 8 -
Sur l’autre versant (3; 22 - 4; 3) :
la joie de l'Ami de l'Époux.
Second témoignage de Jean-Baptiste
(Péricope 6) Étude 31
- 8 -
Sur un versant de l'Évangile (12; 12 - 50) :
Je L'ai glorifié, et Je Le glorifierai à nouveau.
Entrée à Jérusalem.
Jugement du monde.
Incrédulité des Juifs.
(Péricope 18) Étude 31
- 9 -
Sur l’autre versant (3; 1 - 21) :
l'entretien avec Nicodème.
(Péricope 5) Étude 32
- 9 -
Sur un versant de l'Évangile,
nous avons un polyptique,
avec cinq volets ou panneaux :
(13; 1 - 17; 26) :

PREMIER VOLET :
(13 ; 1 – 30)
Récit du lavement des pieds
Je vous le dis, avant que cela n’arrive,
afin que vous croyez quand cela arrivera
que JE SUIS (13 ; 19)

DEUXIÈME VOLET :
(13 ; 31 – 14 ; 31)
Le Nouveau Commandement
et l’annonce de l’envoi du Paraclet
Là où JE SUIS,
vous aussi, vous serez.
JE SUIS la Voie et la Vérité et la Vie

TROISIÈME VOLET :
(15 ; 1 – 25)
La Vigne véritable
JE SUIS la Vigne véritable,
et mon Père est le Vigneron.

QUATRIEME VOLET :
(15 ; 26 – 16 ; 33)
Le départ du Christ
et l’envoi du Paraclet

Le Christ enverra le Paraclet,
l'Esprit qui procède du Père;
la tristesse se changera en joie,
que nul ne pourra ravir

CINQUIÈME VOLET :
(17 ; 1 – 26)
La prière de Jésus au Père,
pour les Disciples

L'Heure est venue,
de la glorification du Fils;
le Christ nous a révélé le Nom du Père.
(Péricope 19) Étude 33
- 10 -
Sur l’autre versant (2; 13 - 25) :
Jésus chasse les marchands
du Temple
.
Détruisez ce sanctuaire ;
en trois jours
Je le rebâtirai
LE TEMPLE DU CORPS
(Péricope 4) Étude 35
- 10 -
Sur un versant de l'Évangile,
nous avons un polyptique,
avec cinq volets ou panneaux :

PREMIER VOLET :
(18 ; 1 – 12)
JE SUIS
au Jardin des Oliviers
La trahison de Judas

DEUXIÈME VOLET :
(18 ; 13 – 27)
L'Anti-Nom
pour le peuple qui trahit
La comparution
devant le Grand-Prêtre
La messianité de Jésus

TROISIÈME VOLET :
(18 ; 28 – 19 ; 16a
La comparution
devant Pilate

QUATRIEME VOLET :
(19 ; 16b – 30)
Le sacrifice ultime
La remise de l'Esprit

CINQUIÈME VOLET :
(19 ; 31 – 42)
La descente de Croix
Témoignage de
Jean l'Évangéliste.

(Péricope 20) Étude 34

ligne ornementale


T. des Matières

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